Les isoflavones de soja comprennent un bloque de substances avec une structure analogue à celle du groupe principal d’hormones sexuelles de l’espèce humaine. On parle des œstrogènes.
Sommaire
- 1 Que sont les isoflavones de soja?
- 2 D’où proviennent les isoflavones de soja
- 3 Propriétés des Isoflavones de soja
- 4 Avantages des Isoflavones de soja
- 5 Comment prendre les isoflavones de soja
- 6 Compléments d’isoflavones de soja
- 7 Contre-indications des isoflavones de soja
- 8 Effets secondaires des isoflavones de soja
- 9 Isoflavones de soja et huile d’onagre
- 10 Sources Bibliographiques
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Que sont les isoflavones de soja?
C’est l’un des trésors de la polyvalente plante du soja. Une composition chimique qui comprend parmi ses composants le noyau de son action biologique:
- Génistéine
- Daidzéine
- Glycitéine
Il faut se rappeler que le soja fut découvert par les anciens chinois, et depuis elle est l’une de sources le plus importantes de protéines pour l’alimentation humaine.
Sa culture est d’origine asiatique. Au XIX siècle il gagna sa place en Amérique. De nos jours, le Brésil et l’Argentine sont les deux producteurs principaux de la plante.
Les deux guerres mondiales ont paralysé la production d’huile de coco et palmier de l’Orient. Cela a permis au soja devenir une plante oléagineuse.
D’où proviennent les isoflavones de soja
Chimiquement, les isoflavones se trouvent dans le groupe nombreux des polyphénols. Il se compose de plus de 6.000 substances, dont l’emplacement naturel est étroitement lié au règne végétal. Elles se trouvent largement répandues en différentes espèces botaniques de typologies et origines très variées.
L’intérêt de ce complexe chimique pour la recherche d’applications et de bénéfices en santé humaine réside dans le fait qu’il n’y en a pas peu qui ont attribué, à un degré plus ou moins grand, une capacité phyto-œstrogénique, condition qui leur permet d’être reconnues dans le corps comme des molécules équivalentes aux œstrogènes féminins.
Isoflavones de soja et œstrogènes
Les œstrogènes sont des hormones sexuelles stéroïdiennes (ainsi connues pour dériver premièrement du cholestérol). Principalement synthétisés aux ovaires, mais aussi dans les glandes supra-rénales (deux capsules situées avec chaque rein, de grande importance endochrine). L’homme en possède aussi.
La fonction de base des oestrogènes consiste en définir le développement des caractères sexuels secondaires de la femme. Ceux ci peuvent être la taille des seins ou de l’hanche, avoir une voie plus douce ou un mineur développement de follicules pileux.
En essence, c’est grâce aux œstrogènes que les femmes se différencient des hommes dans sa morphologie.
Propriétés des Isoflavones de soja
A grosso modo, les isoflavones agissent comme antioxydants à niveau des membranes cellulaires. Elles contribuent à la diminution de l’intensité des symptômes caractéristiques de la ménopause et la post-ménopause.
Mais dans son état naturel, dans les tissus de la plante, les isoflavones manquent d’activité biologique. Une fois consommées à travers des aliments ou des suppléments nutritionnels, les bactéries qui composent la microflore de l’intestin grêle, utilisent leur enzymes pour casser ses molécules et les transformer.
Cette courte survie oblige à un apport prolongé si on veut atteindre un avantage soutenu de ses propriétés. Pour cette raison il est conseillé de consommer de deux à trois prises quotidiennes.
Fonctionnement dans l’organisme
Grâce à sa capacité pour agir sélectivement sur les différents récepteurs d’œstrogènes (alpha et bêta), les isoflavones de soja interviennent principalement dans les organes et les tissu où soient abondants les récepteurs de type bêta. C’est le cas du système nerveux centrale (encéphale et cordon médullaire) des os et des parois des artères.
Cette propriété, d’un coté s’additionne à la précédente, car elles évitent l’oxydation des LDL et des cellules spumeuses (modificateurs des cellules musculaires de la paroi artérielle et macrophagues qui arrivent quand la formation des plaques d’athérome commence). D’autre part, ce pouvoir antioxydant verse ses avantages sur la genèse du cancer, ce qui pourrait avoir une influence dans sa prévention.
Capacité d’inhibition enzymatique
Grâce à sa capacité d’inhibition enzymatique, c’est possible d’assigner aux isoflavones, même si c’est de caractère résiduel, une action anti-cancérigène, essentiellement stimulée à partir du blocage de trois enzymes :
- Tyrosine-kinase : son inhibition est précurseur d’un effet analogue sur l’expansion de certains oncogènes et de la disparition de certains récepteurs spécifiques de facteurs de prolifération cellulaire, comme la croissance tumorale.
- Topoisomérase II : Les isoflavones induisent la mort des cellules cancérigènes après s’intégrer chimiquement dans le complexe DNA-topoisomérase II.
Aromatase : en l’inhibant, ils empêchent la synthèse de la 17-bêta-estradiol (un œstrogène) à partir de la testostérone, se comportant comme un frein au déclenchement de tumeurs hormone-dépendants, comme celui du sein.
Avantages des Isoflavones de soja
Ménopause
L’amélioration de l’absorption du calcium est une des propriétés les plus intéressantes des isoflavones de soja.
À l’arrivée de la ménopause, deux sont les symptômes primaires qui arrivent à l’organisme de la femme. L’arrêt de la production d’ovules dans les ovaires et la chute significative de la synthèse d’œstrogènes.
Ces changements généralement provoquent dans la plupart des cas, une série de manifestations organiques et physiques. Rétention de liquides, transpiration excessive, bouffées de chaleur, sécheresse des muqueuses, maux de tête fréquents, irritabilité, instabilité émotionnelle, et difficulté pour dormir, entre autres.
Les isoflavones de soja ont un rôle très important dans le régime spécial que les femmes suivent dans cette période.
Fonctionnement pendant la ménopause
La « supplantation » de l’identité des oestrogène leur permet par exemple, pouvoir freiner l’une des sequelles de la ménopause, la décalcification osseuse, qui peut dériver en osthéoporose.
Le font en évitant la mobilisation du calcium à partir de la matrices des os (comme constituant essentiel de l’hydroxyapatite), au temps qu’ils empêchent le blocage de l’absorption de ce minéral, ce qui est la conséquence de la chute du niveau d’œstrogènes circulants.
Mais généralement, ils aident à combattre les signes externes de la ménopause par sa fonction compensatoire de la réduction d’œstrogènes consubstantielle à cette étape. En conséquence, c’est pendant la période du climatère quand l’utilisation d’isoflavones est plus indiquée, ainsi comme l’augmentation de la consommation de calcium et vitamine D.
Maladies cardiovasculaires
L’un des danger qui peuvent arriver avec l’arrivée de la ménopause est la plus grande incidence de troubles de cette nature.
Concernant ce problème, on sait que les isoflavones contrôlent les niveaux de LDL (connu comme mauvais cholestérol), et du cholestérol sanguin total, en plus de contribuer à normaliser le profil de triglycérides, ce qui se traduit en une diminution du risque de souffrir de l’artériosclérose.
Appareil osséo-squelettique
L’effet bénéfique des isoflavones dans l’appareil ostéo-squelettique se base sur une action anabolique (c’est-à-dire, l’aspect ‘créatif’ du métabolisme), sur l’os, stimulant la prolifération des cellules ostéoblastes (responsables de la formation de la matrice osseuse), au temps qui protègent celles ci contre les dommages oxydatifs provoqués par les radicaux libres.
Son action se termine avec une augmentation de la synthèse d’ADN et de collagène et en entravant la fonction des ostéoclastes (cellules qui s’en chargent de la réabsorption de la matrice osseuse, contraires dans sa fonction aux ostéoblastes),
Synthèse de l’acide hyaluronique
Les isoflavones de soja stimulent la synthèse d’acide hyaluronique, un polysaccharide essentiel dans la texture de l’épiderme dont l’abondance améliore l’aspect de la peau, en raison de qu’il freine l’usure du collagène et de l’élastine, les deux protéines structurelles du tissu cutanée. En bref, la plus grande partie de la formation de fibres élastiques ralenti la prolifération de rides et des lignes d’expression de la peau.
Système immunologique
Ces derniers exercent comme purgeurs de l’organisme de tout dont ils considèrent comme substance étrangère, tandis que les globules blancs, aussi connus comme leucites, sous des différents mécanismes selon le type, neutralisent les micro-organismes envahisseurs, conservant dans sa mémoire cellulaire la composition antigénique de ceux-ci pour doubler ses efforts en possibles futures agressions.
Études à propos de l’Alzheimer
De nos jours il existent des nombreuses recherches liées à la possibilité de prévenir la maladie d’Alzheimer chez les femmes post-ménopausées, sur lesquelles le chercheurs ont d’importants indices de qu’ils peuvent amortir les changement cérébraux liés avec ce trouble dégénératif.
Accumulation de graisse
Avec la ménopause, la femme est plus encline à accumuler de la graisse, spécialement à deux localisations : le foie, où se produit la stéatose hépatique (un certain degré d’engraissement de cette viscère), et le tissu adipeux, où se concentre la connue comme graisse brune destinée à l’entretien de la température et qui est la responsable du gains de poids.
Concernant ce dernier aspect, très souvent sont liés l’arrivée du climatère avec un besoin d’avoir sous contrôle le poids pour ne pas grossir. La lécithine de soja, l’un des produits dérivés de cette légumineuse d’élevée concentration en isoflavones, peut être un soutien important pour freiner cette tendance à gagner du poids. Elle peut se consommer en comprimés ou en capsules.
Avantages pour l’homme
On ne doit pas oublier que concernant les sexe masculin, les isoflavones aident aussi à éviter ou réduire certaines maladies. Comment le font ? D’un coté, en diminuant le risque de souffrir du cancer de prostate et d’autre, en supprimant des facteurs prédisposant d’accidents cardiovasculaires.
Ces effets doivent se localiser dans l’étape connue comme andropause, moment où la synthèse d’hormones sexuelles conduit à certains changements physiologiques qui touchent spécialement au cœur et à l’appareil circulatoire.
Comment prendre les isoflavones de soja
Au moment d’y songer à ajouter sa consommation à travers du régime, la différence entre le soja et les autres plantes légumineuses est très considérable, car tandis qu’en cent grammes de soja, on trouve autour de 300mg d’isoflavones, les autres légumes doivent monter à 3 kg pour atteindre cette chiffre.
Concernant le rendement nutritionnel des isoflavones, on peut citer le sensible contraste entre le soja complet ou le germe, et l’huile de soja et les variétés alimentaires de soja fermenté, en raison de que dans ce dernier cas, son absorption est beaucoup plus efficace et ses effets plus notables. Parmi ses variétés, le tempeh (fermentation du soja d’origine indonésien) ou le tamarin (vraie sauce de soja) sont ses meilleurs représentants.
Les phytoestrogènes, qui sont abondants dans une pléiade d’aliments végétaux, se divisent en différentes catégories, comme les lignanes (présents en graines de lin et pain de céréales complets), les isoflavones de soja (aussi constituants du thé vert et du thé rouge), les coumestanes des légumes et les variétés qui sont riches des choux et d’autres légumes crucifères. Si on avait a faire une liste d’aliments riches en phytoestrogènes, sur celle-ci ne pourraient pas manquer le céleri, l’ail, les céréales (riz, avoine, blé…), les légumes (haricots vers, pois…), certains fruits (pomme, cerise…), certaines potagères (carottes, brocoli…) et aussi graines (citrouille, sésame…).
Provenant d’autres aliments
Les isoflavones peuvent se consommer aussi à travers des autres aliments qui les contiennent par addition du processus technologique d’élaboration, comme c’est le cas du lait, des jus ou des yaourts enrichis.
En tant qu’à la manière de les consommer, il est toujours préférable de le faire pendant les repas, si bien nous ne devons pas oublier sa possible interférence dans l’absorption d’un régime riche en fibre.
Compléments d’isoflavones de soja
On ne peut pas ignorer qu’aux isoflavones de soja ont était assignées récemment des nombreuses propriétés saines, et en conséquence, les industries alimentaires et nutraceutiques ont mis en marche des nouvelles lignes de production pour exploiter au maximum le potentiel de ces composants. En effet, au marché on trouve souvent des différents types de suppléments diététiques avec des remarquables mentions sur l’étiquette à propos de son enrichissement en isoflavones.
Indépendamment de celles consommées à travers du régime, il est très souvent nécessaire de s’approvisionner d’isoflavones inclues dans des suppléments nutraceutiques, c’est-à-dire, des présentations à base de comprimés ou capsules d’élevée concentration de principe actif, mais toujours sous supervision médicale.
Contre-indications des isoflavones de soja
- Allergies : Comme tout autre aliment ou substance chimique qui rentre en contact avec l’organisme, les isoflavones sont susceptibles de déclencher des réactions d’allergie dans des individues hypersensibles dans certains de ses composants. Malgré sa manque de casuistique, c’est la contre-indication avec plus d’incidences trouvées.
- Hypothyroïdisme : Sa consommation parmi les personnes qui soufrent de ce trouble endocrine et qui soient sous médication contre celle-ci est déconseillée, car elle pourrait provoquer une action suppresseuse de l’activité de la glande thyroïdienne et par conséquent, neutraliser les effets de la médication. En général on peut affirmer que les isoflavones sont enclines à provoquer une perte sérieuse d’Iode, donc il est toujours recommande de les accompagner d’un supplément contenant ce minéral, qui de sa part, se caractérise par sa faible présence dans l’alimentation de notre pays.
- Être sous un traitement antitumoral : Les isoflavones de soja peuvent interférer dans l’action des médicaments indiqués pour combattre le cancer de sein. Plus concrètement, ils pourraient annuler l’action du tamoxifène.
- Être sous un traitement hormonal de toute nature.
- Chez les ados peut être motif de dérèglement du cycle ovarien, ce qui peut se voir accentué si se consomme simultanément d’alcool, circonstance très déconseillée dans ces âges et qui pourrait provoquer même des cadres d’intoxication modérée ou sévère.
Effets secondaires des isoflavones de soja
La consommation d’isoflavones de soja n’est pas exempte de risques de souffrir des effets secondaires, dans sa plupart sous formes de troubles gastro-intestinaux comme des flatulences ou de la diarrhée.
La possibilité de qu’elles exercent une certaine interférence entre les processus d’absorption de certains minéraux n’est non plus écartée, spécialement de zinc et fer.
Les isoflavones inhibent les récepteurs de l’enzyme tyrosin-kinase, ce qui, selon a été démontré dans des cellules de tissu adipeux de rats d’expérimentation, pourrait contrer les effets de l’insuline dans les tissus qui ont besoin de l’intervention de cette hormone.
Mais de nos jours il n’y a pas des preuves irréfutables de que les isoflavones puissent être un facteur causal de cadres d’hyperglycémie dans les personnes touchés par le diabète mellitus, où ne s’écarte pas un effet chronique de possible résistance à l’action de l’insuline.
Isoflavones de soja et huile d’onagre
Par sa richesse en phytoestrogènes, l’huile d'onagre s’est démontrée comme adjuvante de la production de substances similaires aux hormones sexuelles, ce qui lui confie la capacité de contrôler les symptômes de la ménopause.
Les graines d’onagre sont un excellent substrat d’un des acides gras essentiels de la série Oméga-6, l’acide gamma-linoléique (en sigles GLA).
Trèfle rouge
Aussi, une phytothérapie qui lie le trèfle rouge et les isoflavones de soja, se montré comme efficace remède contre la symptomatologie ménopausique. Des nombreuses études soutiennent les propriétés agonistes et antagonistes, ainsi comme des effets avantageux sur la santé et l’amélioration de la qualité de vie, et en particulier dans les femmes post-ménopausées.
C’est une combinaison que dans le domaine ménopausique, diminue sensiblement l’intensité et la fréquence des bouffées de chaleur, ainsi comme l’hyper-sudation, tandis que d’autre coté agit comme régulateur du profil lipidique sanguin.
Sources Bibliographiques
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